Ultra Trail du Beaujolais Vert

Samedi 13 octobre 2018, il est 18h44 quand je passe la ligne d'arrivée, soulagé d'en avoir terminé avec les 105km et 5500 mètres de D+.

Je vais enfin pouvoir aller dormir après 36 heures sans sommeil....

 

Cette folle aventure a débuté en Août lorsque je décide décide de m'inscrire sur l'UTBV.

J'ai gardé la forme tout l'été en trottinant mais surtout en profitant des vacances... Bières ???

 

Je ne réalise pas encore que la course va se dérouler dans 7 semaines et je prends peur en regardant le calendrier.

Une course contre la montre va alors débuter et je me concocte une préparation qui devrait me permettre d'arriver en forme pour la course.

J'ai dû accumuler 700km et un peu plus de 7000 mètres de D+ durant la période en alternant la course, la randonnée, le vélo de route et le VTT, tout cela en un temps record...Pour la prochaine on s'y prendra plus tôt pour ne pas finir sur les rotules...

 

La semaine avant la course je ne fais rien. L'ennui s'installe tout comme le doute... Suis-je prêt ????

Heureusement, mon compagnon d'infortune, Jean-Dom s'inscrira une semaine avant la course...

 

Vendredi 12 Octobre, je profite de cette journée "off" pour préparer mes affaires afin de ne rien laisser au hasard...

La journée est longue et je n'arrive pas ou peu à me reposer, j'ai la boule au ventre...

 

Il est 19h30 quand Jean-Dom nous rejoint à la maison pour partir direction Tarare. Nous passons récupérer Maximilien à la gare de Vénissieux et nous voilà en route pour prendre le départ de la course.

 

Nous arrivons à Tarare un peu après 21h, le temps de récuperer les dossards et préparer les différents sacs pour les ravitos sur la cours.

Cette année encore, François D'Haene est le parrain de la course. Il nous gratifie de sa présence au départ. Quelques personnes vont se faire photographier avec lui, moi je suis dans ma bulle.

 

Il est 21h40 quand les organisateurs nous invite à nous rendre sur la ligne de départ... C'est l'heure du bisou à la petite famille, ça fait du bien au moral...

 

22h, le départ est donné dans les rue de Tarare... Je cherche du regard ma femme que je vois en passant. Un coucou de la main et c'est bon je peux y aller maintenant...

Je pars prudemment car la route va être longue. J'ai en tête l'idée d'arriver à la bas de vie de St Laurent d'Azergues aux alentours de 6h30 pour espérer terminer la course vers 14h... Ambitieux mais jouable...

 

Nous courrons ensemble, Jean-Dom, Maximilien et moi les 10 premiers kilomètres.

 

Pour ma part, j'ai pris la décision de m'arrêter à chacun des ravitaillements pour manger et remplir mes bidons.

J'arrive en 100ème position au deuxième ravitaillement, environ au 30ème kilomètres, je retrouve Jean-Dom. En plus de bien m'alimenter et m'hydrater, je change de vêtements... Il est déjà 1h du matin et la nuit va être longue...

 

Nous repartons ensemble Jean-Dom et moi. Nous terminerons la course ensemble...

Au 40ème kilomètres, les ennuis commencent. Mon genou se bloque et je n'arrive pas à le faire craquer....

Je me dis que ce n'est rien et que tout rentrera dans l'ordre.

En arrivant au ravitaillement de Chambost, au 45ème kilomètre, toujours le même problème de genou. je sens que quelque chose coince et je n'arrive pas à le faire craquer...

Je prends le temps de me masser au ravito en espérant que cela passe mais rien n'y fait.

On repart donc au milieu de la nuit avec cette douleur dans le genou gauche. Pour la petit histoire, Jean-Dom aura la même chose au genou droit.

Il est 4h30 et il nous reste 15 kilomètres et 1000m de D+ à parcourir avant d'arriver à la base de vie de St Laurent d'Azergues.

Nous ne pourrons pas arriver à l'heure espérée mais nous allons essayer de limiter la casse d'autant que la fatigue se fait ressentir et les ascensions sont longues...

On se motive mutuellement pour ne rien lâcher...

 

Il est 7h30 quand nous arrivons à la base de vie... Le ravitaillement et les affaires propres nous attendent.

Je prends une douche et me change entièrement. Des couchettes sont aussi à disposition. j'en profite pour m'assoupir 10 minutes. Ça fait beaucoup de bien mais ne résout pas mon problème de genou.

Je profite aussi de l'occasion pour répondre aux différents messages des copains qui suivent la course sur le live.

Il est 8h30 quand nous repartons mais le genou me fait de plus en plus mal... Je ne veux rien lâcher et je sais que je vais devoir serrer les dents et les fesses sur les 45 derniers kilomètres.

 

Je sais que l'objectif d'arriver vers 14h ne sera pas jouable. Je revois mes prétentions à la baisse et espère une arrivée vers 16h.

Mais je n'arrive plus à courir dans les descentes et très peu sur le plat...

L'heure tourne mais les kilomètres ne défilent plus. J'ai l'impression de faire du sur-place.

Malgré tout, je profite du paysage. C'est aussi pour cela que j'aime le trail...

 

Il est 13h30, nous venons de passer le ravito du 72ème kilomètre quand le premier concurrent du 45 kilomètre nous dépasse... C'est frustrant...

L'histoire se répétera au 94ème kilomètre quand le premier du 25 nous doublera... Un avion de chasse !!!

 

Un grand nombre de coureurs nous dépasseront mais toujours avec un mot sympa et plein d'admiration pour ce que nous sommes en train de réaliser.

 

On avance doucement en alternant marche rapide en montée et marche en descente. Le rythme a fortement diminué mais nous voulons terminer.

Les derniers kilomètres de course sont vraiment difficiles.

J'ai profité du ravito du 85ème pour aller voir les médecins pour qu'ils me mettent de la pommade. Celle-ci m'a soulagé un temps mais pas assez à mon goût...

 

Il est 18h, le dénouement est proche et je veux impérativement arriver avant la tombée de la nuit pour ne pas avoir à sortir la frontale une deuxième fois sur la course.

 

Il reste 3 kilomètres et on aperçoit le lac des sapins en contrebas. D'un coup je ne pense plus à rien et me remets à courir. J'ai envie d'en finir au plus vite....

On entend le speaker au loin, ça me donne des ailes... La parie goudronnée est salvatrices et nous doublons mêmes des coureurs du 105.

 

Dernière côte, dernier virage, dernière ligne droite....

 

Nous passons la ligne... Je suis FINISHER !!!

 

Merci à tous pour vos messages d'encouragement tout au long de la course... Ça fait du bien au moral...

Merci à ma famille pour leur soutien.

Merci à mes enfants pour l'énergie qu'ils me donnent.

Et surtout un grand merci à ma compagne Stéphanie qui me supporte au quotidien.

 


HTV: Trail des 6 Cols

Samedi 7 juillet 2018, il est 3h20 quand le réveil sonne... Non il ne sonne pas car je suis déjà réveillé.

 

Une longue journée m'attend... Damien et moi nous donnons rendez-vous à 4h05 pour le départ pour Val d'Isère. Nous devons arriver sur place avant 7h30 pour récupérer nos dossards.

 

Il est 7h15 quand nous arrivons sur Val d'Isère. La station est encore endormie, tout comme moi.

Il fait très frais de bon matin voire froid mais la journée s'annonce très chaude et elle le sera.

 

Bon les dossards sont récupérés et ce n'était pas gagné car Damien court sous le nom de JP mais au final on a eu le dossard sans problème.

Les dossards en poche, on file à la voiture pour se préparer et vérifier une dernière fois le matériel.

 

Il est 8h15 et on file sur la ligne de départ. La vérification du matériel obligatoire se fait à l'entrée du sas de départ.

 

On y est.... Le speaker donne de la voix et les 400 concurrents s'élancent.

Damien et moi partons prudemment, mais nous nous plaçons pour éviter les bouchons... Bon ok il y en aura quand même !!!

 

Damien est très en jambes, et ce malgré sont marathon du Mont Blanc la semaine précédente... Moi je me sens bien même si j'aurais bien dormi quelques heures de plus...

Tout se passe bien jusqu'à ce que je doive m'arrêter pour desserrer les lacets de ma chaussure. Je ne sens plus mon pied et on a fait 3 kilomètres !!! Ça va être long...

Le sang mettra un bon moment avant de circuler à nouveau normalement mais tout rentrera dans l'ordre au premier ravito.

 

On s'arrête rapidement pour faire le plein des gourdes et on est parti pour la première difficulté de la journée, 1000m de D+ sur 6km. Ça va piquer les cuisses...

On sort les bâtons et on commence à monter. Le rythme est correct et on se permet même de doubler des personnes sur la montée... Les paysages sont à couper le souffle, on en profite pour faire quelques photos...

 

Nous arrivons au second ravito au lac de la Sassière. On refait le plein en boisson et on en profite pour se régaler avec des sandwichs saucisson-comté car la suite va être costaude.

Une belle descente de 7km nous attend avant le ravito suivant.

 

La descente jusqu'au Fornet, parlons-en... Il s'agit d'un petit single bien technique qui fait bien mal aux cuisses... Pour couronner le tout, la neige est encore bien présente sur le parcours et nous devons traverser certaines parties très enneigées (et glissantes aussi....)

Bon comme d'habitude, je suis pris de crampes... Pourtant je me suis bien hydraté mais rien n'y fait. Je sers les dents jusqu'au Fornet où Damien m'attendra environ 10 minutes... Je sens que la suite de la course va être très difficile.

 

Au ravito du Fornet, on fait à nouveau le plein, on mange un morceau et on se motive pour attaquer "la" grosse partie c'est à dire l'ascension vers l'Aiguille Pers en passant par le col de l'Iseran soit 1500m de D+ en 13km, 8km de course à plus de 2700m d'altitude et un sommet à 3379m...

 

Bon pour faire court, l'ascension jusqu'au col de l'Iseran fût terrible. La chaleur était accablante et l'énergie se faisait rare...J'ai vraiment souffert sur cette partie.

Arrivé à l'Iseran, je prends le temps de me changer... Je prends le temps de me refaire la cerise et cela fait du bien. J'aurais bien pris plus de temps mais le vent en altitude nous a fait comprendre le contraire....

 

On repart donc après une bonne pause et là c'est la partie la plus terrible du parcours. Une ascension "dré dans le pentu". Pas de trace au sol, il faut aller tout droit dans la pente en direction du sommet.... qui est loin, très loin...

 

Après une ascension de près d'1h30 (je ne me souviens plus bien) nous atteignons le sommet de l'aiguille Pers... La vue est à couper le souffle (qui se fait court à cette altitude).

Une fois en haut, il faut redescendre cette fois mais l’organisation ne nous avez pas dit de prendre les skis... La descente se fait en grande partie sur les pistes du glacier... Autant dire qu'il faut être attentif à chaque pas...

Encore une fois une descente très technique qui se fait dans la douleur et la bonne humeur...

 

Nous voilà à nouveau au col de l'Iseran et nous partons en direction de Val d'Isère en passant par le Tunnel des 3000. Là le parcours est très difficile voire même dangereux car la roche est friable. On fait attention à la montée. Ce serait bête de stopper là l'aventure...

 

Le Tunnel passé, nous entamons la descente, environ 7 km et nous passerons l'arche d'arrivée... Cette descente fût "unique" car nous avons alterné course, marche, luge sur les fesses dans la neige, crampes (oui encore !!!).

Une descente technique encore une fois "dré dans le pentu" d'une piste noire de Va d'Isère, je vous laisse imaginer !!!

 

Bon au bout de 9h25 d'efforts nous passons enfin l'arche avec la satisfaction d'être finisher du plus beau trail que j'ai pu faire jusque là.

 

Après les 42km et 3500m de D+, la bière de l'arrivée est la bienvenue... Nous sommes fatigués mais nous avons des images magnifiques plein la tête.

 

Un grand merci à mon compagnon d'aventure du jour "JP" alias Damien...

 


Trail des 3 pucelles

C'est la troisième fois cette année que j'accroche un dossard pour un trail et pour une fois je ferai moins des 30 kilomètres habituels.

 

Le 29 avril 2018 s'est déroulé la première édition du trail des 3 pucelles à Seyssins dans la banlieue grenobloise.

 

Ce trail vient à point nommer pour juger mon état de forme du moment.

La préparation a été plus que tronquée entre des déplacements professionnels à n'en plus finir à l'autre bout de la France, un changement de boulot et bien entendu la période des allergies qui débute...

 

C'est donc le moment parfait pour savoir où j'en suis physiquement... Et bien la réponse est: au fond du trou...

Mon inscription à cette épreuve s'est faite 2 semaines plus tôt. Damien et JP m'ont motivé...

 

Il est 7h dimanche matin quand, JP, Damien, Nico et moins quittons Corbas en direction de Grenoble.

Nous arrivons à Seyssins aux alentours des 8h00, le temps de récupérer nos dossards et nous échauffer.

Nico s'est inscrit sur le 14km quant à nous nous sommes au départ du 23.

Le départ sera donné à 9h15 pour les hommes et les féminines partiront à 9h.

 

L'échauffement est terminé et il est 9h10 quand nous nous mettons sur la ligne.

Le départ est donné et directement nous attaquons la côte, c'est un bon rythme. Nous nous suivons Damien, JP et moi.

Au bout de 2km, je sens que j'ai du mal à respirer... Je ne trouve plus mon souffle et du coup je n'arrive plus à suivre le rythme de mes camarades...

Je lève le pied afin de pouvoir gérer la montée car il va falloir grimper durant 12km environ... J'alterne course et marche dans les portions les plus grimpantes et petit à petit je retrouve mon souffle en grimpant doucement mais sûrement...

Je mets 1h30 pour avaler les 1000m de D+ sur ses 12km en ayant en tête d'attaquer dans la descente comme j'aime tant le faire.

Les derniers mètres de l'ascension sont terribles avec la grimpette des marche du tremplin olympique des JO de 68 à Grenoble. Le site est magnifique mais j'ai l'impression de me retrouver en ex-URSS....

Arrivé en haut, je profite de la vue sur la vallée...(bon ok je n'ai pas pris de photo). La vue est magnifique...

 

Et maintenant que je suis en haut, il faut descendre et c'est le moment d'attaquer "dré dans le pentu"...

Je lâche le frein à main et commence à descendre à un bon rythme... Je dépasse un certains nombre de concurrents....

Tout se passe bien sur environ 2 kilomètres. Je décide alors de dévoiler ma nouvelle figure que j'ai nommé "le grand condor" !!!

Voulant descendre à toute berzingue, mon pied a accroché un racine ce qui m'a valu un bel envol suivi de quelques roulades (je remercie au passage mes différents entraineurs au judo qui m'ont appris à bien chuter...) mais aussi de belles rayures sur la carrosserie de la machine (ma main gauche ressemble à un steak haché Bigard)...

J'ai été sonné pendant environ 5 minutes et un certain nombre de concurrents me sont passés devant...

Je repars donc après avoir repris mes esprits, plus prudemment cette fois afin de finir la course en entier...

Je me retiens dans la descente et je commence à sentir mes muscles s'endolorir (on a cassé de la fibre...hein Damien)...

 

Les kilomètres passent et la ligne se rapproche, je tente de finir en moins de 2h30 mais finalement je termine en 2h34 et 48 secondes à la 164 places et 45 V1 (oui cette année j'ai passé le cap).

Damine et JP terminent eux 25 et 26ème... BRAVO !!!

 

Un bon moment passé avec les potes de Corbas Running mais il va falloir maintenant retrouver un état de forme honorable...

 

#cimalp #corbasrunning #seboutdoor.

 

 


Dahu Trail

Il est 8h15 quand le départ du 30km du Dahu Trail de St Symphorien d'Ozon (69) est donné.

 

Mais tout a commencé bien avant ce dimanche 11 mars, plus précisément 6 semaines avant.

Et oui quand on est "entraineur", il faut préparer les adhérents du club aux différentes échéances qu'ils se sont fixés.

 

Le Dahu Trail est un incontournable pour les copains de Corbas Running.

Bref je m'occupe de la préparation pour les participants du 18 et du 30, une préparation basée sur la vitesse, le travail en côte même quand il fait froid et surtout sous le signe de la bonne humeur.

 

Les sorties du samedi sont tantôt très matinales, tantôt boueuses, tantôt très boueuses....

 

Pour en revenir à mon Dahu Trail, je décide de m'aligner sur le 30. C'est une course que j'apprécie fortement et que je connais très bien pour y avoir déjà épinglé 4 dossards.

N'ayant pas d'objectif précis pour cette saison, je voulais faire cette course en mode "décontracté".

Au départ, nous sommes tout un groupe de Corbas Running parmi lesquels Lolo, Jean-Do et Marie...

 

Dès les premiers kilomètres, Lolo me demande quelle est notre stratégie pour la course... Euh ben j'en sais rien... Et c'est ainsi que Lolo et Jean-Do partent devant bille en tête...

Pour ma part, je reste avec Marie qui court là son premier 30km en trail... Et 30km avec Marie c'est long... Très très long...

Nous courrons donc à une allure très convenable jusqu'au premier ravitaillement où j'entends dire à Marie qu'elle est 3ème féminine...

Nous venons de parcourir 10km et là j'indique à Marie que son objectif est de faire un podium... Première grimace de sa part...

Je me prends au jeu et tout naturellement j'accélère le rythme pour assurer cette 3ème place... Deuxième grimace de sa part...

Sa course se déroule très bien et je fais son assistant tout au long du parcours, lui indiquant quand s'alimenter et se désaltérer...

 

Malheureusement pour elle, les 4ème et 5ème lui sont passées devant au 20ème kilomètre et elle n'a jamais pu les rattraper... Quant à la sixième, elle a tenté de revenir sur nous mais n'a pas pu suivre le rythme imposé...

 

A partir du 25ème kilomètre, Marie a fait beaucoup de grimaces et ce jusqu'à la ligne d'arrivée..

 

Au final, nous terminons la course en 3h15 minutes mais surtout une magnifique 3ème place pour Marie dans sa catégorie.

Pour ma part, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir sur ce parcours que je connais par cœur, j'ai eu la chance de croiser pas mal de potes et surtout je termine la course avec un large sourire sur le visage...

 

Toujours sympa de participer à cette course avec le club et des bénévoles au top.

 

P.S: le mot "grimace" remplace le mot "insulte" dans le texte.

 

#cimalp #corbasrunning #seboutdoor

 


Trail Hivernal des Coursières

Il est 8h30 quand nous prenons le départ des 30 kilomètres du trail hivernal des Coursières.

L'objectif était de faire mieux qu'il y a 3 ans... Et bien c'est fait grâce à une bonne préparation faite avec mes acolytes du club.

 

La préparation n'a pas été des plus simples compte tenu des fêtes de fin d'année mais je me suis accroché.

 

Pour en revenir à la course nous sommes partis tôt de Corbas pour avoir le temps de retirer nos dossards et nous préparer.

Je savais que le terrain risquait d'être gras vu les fortes précipitations des semaines précédentes. On aurait pu avoir de la neige le jour du départ mais nous avons été épargnés.

 

Juste avant le départ, nous croisons Nora et Marie toutes les deux inscrites sur le 17. J'ai également croisé les potes Lolo et Loïc qui comme nous seront sur le 30.

 

Il est 8h20 et nous sommes en place, juste sous l'arche de départ. Le speaker annonce 600 participants sur le 30 et un risque éventuel de bouchons. JP, Jean-Do, Pedro et moi décidons de partir vite afin de nous trouver dans le peloton de tête.

Une stratégie qui s'avérera payante car pas trop de monde en course.

La course se déroule comme prévu, je marche vite dans le côtes et déroule sur le plat et en descente. On a décidé de faire toute la course ensemble alors on s'attend les uns les autres. Tout se déroule comme prévu jusqu'au 24ème kilomètre où Pedro prned un grand coup de moins bien. Je reste un moment avec lui. Jean-Do et JP sont devant.mais je ne sais pas à combien de temps. Jean-Do nous attend et JP a filé. Il prend le relai auprès de Pedro et me dit de rattraper JP devant...

Mission impossible pour moi, je ne l'ai plus vu et il termine 5 bonnes minutes avant moi.

 

J'ai donc couru seul les 5 derniers kilomètres avec pour objectif de bien finir.

 

Au final, je me classe 256 ème au scratch, 97ème V1 en 3h35. J'améliore mon record sur cette même course sur un parcours plus difficile et plus glissant.

 

Vraiment une très belle course avec des bénévoles au top et une super organisation.

 

Un grand merci à mes camarades de course JP, Jean-Do, Pedro, aux filles du club pour avoir subi ma prépa Marie, Nora et Marielle.

Bien sur je n'oublie pas ma petite famille qui m’encourage à chaque course et qui supporte mes entrainements matinaux le week-end... (désolé pour le réveil qui sonne à 6h le week-end !!!).

 

#seboutdoor #cimalp #corbasrunning