Trail du Haut Clunysois

Parce que j'ai eu envie de finir la saison en courant vite, je me suis inscrit encore une fois à la dernière minute sur un 25km.

Cette fois, direction la Saône et Loire pour un départ matinal. Tellement matinal que je suis arrivé 5 minutes avant le départ.

J'ai juste le temps d'accrocher mon dossard que le départ est donné. 

Même stratégie que la dernière course, je pars avec le groupe de tête et je trouverai mon rythme plus tard.

Encore une fois je me laisse doubler par quelques concurrents mais à ma grande surprise j'ai réussi à les reprendre sur la fin de course.

Encore une fois je suis surpris de mon classement car je termine en 20ème position.


UTBV 2019

Une course autour du Lac des Sapins, pourquoi pas...

Sur un coup de tête je me suis inscrit sur le 25km. Ce n'est pas une distance que j'apprécie forcément car très rapide mais j'y vais quand même.

Le départ aura lieu à 13h, un horaire plutôt original. Les conditions sont idéales, il ne fait ni trop chaud, ni trop froid.

Je décide de me mettre sur la ligne dès le départ avec toutes les fusées...

Le départ est très rapide mais je m'accroche sur les premiers kilomètres. 

Après environ 5km je trouve mon rythme, je dois me trouver dans les 50 premiers mais le classement m'importe peu.

La course se déroule à merveille et j’aperçois la ligne d'arrivée au loin. C'est le moment d’accélérer.

Finalement, je franchis cette ligne en 45ème position sur plus de 700 participants.

 


Foulées fleurinoises 2019

C'est l'évènement de la rentrée à ne pas rater.

Comme chaque année, je décide de m'engager sur le 14km, un parcours assez roulant avec du dénivelé juste comme j'aime.

Cette course arrive 3 semaines après la déception de la CCC. Est-ce trop tôt ??? Je ne le sais pas mais j'ai de bonnes sensations depuis ma reprise et c'est le moment de remettre un dossard.

 

Je décide de me placer sur la ligne de départ afin de ne pas me laisser surprendre par les bouchons durant la course.

Le départ est donné, et c'est assez surprenant mais personne ne prend réellement les commandes de la course durant les 500 premiers mètres...

 

Le rythme est assez élevé mais je tiens bon et profite de la première grimpette pour me placer. Le parcours a été légèrement modifié cette année avec de beaux paysages et des passages assez raides. Mais je ne suis pas venu pour faire du tourisme. Je veux juste courir...

Au final, je termine à la 24ème place et 4ème V1. Satisfait de mon classement mais aussi du fait d'avoir remporter le challenge par équipe avec le club.

A l'année prochaine les chouettes.


Ultra Trail du Mont-Blanc - CCC

La CCC, Courmayeur - Champeix - Chamonix soit 101km et 6000D+, c'est clairement l'objectif de l'année. Une course pour laquelle je me suis préparé pendant de longues semaines.

 

Pendant la course, rien ne sera laissé au hasard. J'ai préparé minutieusement chacun de mes ravitaillements et mes temps prévisionnels sont également prêts.

 

Ma femme, qui fera l'assistance pendant la course, sait parfaitement ce dont je vais avoir besoin à chacun des ravitos. pour l'aider dans cette tâche (et aussi pour mieux supporter les longues attentes..) mes beaux-parents sont aussi du voyage.

 

Il est 13h quand on décolle de la maison en ce jeudi 28 août direction Chamonix. Nous avons rendez-vous à 16h à Vallorcine pour récupérer les clés du logement et ensuite direction Chamonix pour le retrait des dossards. En parallèle, je participe à une étude sur la fatigue en Ultra-Trail et je vais devoir faire des tests et examens une fois le dossard récupéré.

 

Il est 20h quand j'ai terminé tout le toutim mais le problème est que j'ai loupé le s-dernier train en direction de Vallorcine.

Je me ferais déposer par l'un des médecins du protocole.

Un repas au resto à côté de la maison et au dodo...

 

La navette direction Courmayeur partira à 6h45 de Vallorcine, il faut se lever tôt. Je déjeune rapidement et profiterai de l'heure de route pour dormir encore un peu et finir de déjeuner.

A l'arrivée sur Courmayeur, il faut marcher un  peu pour se rendre à la ligne de départ.

Je rentre dans mon sas de départ et maintenant il faut attendre... Et c'est long...

Le départ est donné à 9h mais je ne partirai que 15minutes plus tard, dans la seconde vague...

 

Je décide de partir prudemment, il va falloir tenir 100km et dès la première ascension on se croirait sur l'A7 lors du chassé-croisé des vacances... Ca bouchonne sévère et certains petits malins tentent de passer sur les côtés pour gagner 2 voire 3 places... Je ronge mon frein et fais comme tout le monde, je grimpe doucement et double quand je le peux.

La première grimpette de 1500D+ et dure mais je prends mon temps et j'arrive plutôt frais au refuge Bertone.

Je recharge les bidons et mange un morceau et c'est reparti direction le refuge Bonatti.

C'est assez roulant et je peux enfin courir...

J'arrive au refuge dans les prévisions de temps, je suis assez serein. La stratégie d'alimentation est pour le moment payante. Je m'arrête 5 minutes pour faire les niveau. C'est parti pour un passage de frontière, Suisse me voilà.

Du refuge vers Arnouvaz c'est assez roulant et on peut facilement courir... Je me sens vraiment bien.

 

30km de course, j'arrive sur Arnouvaz... je mange du saucisson et fais le plein. je ne m'arrête presque pas... Erreur ???

 

Pour se rendre à Champeix, il va falloir d'abord passer le col des Montets et redescendre vers la Fouly soit une bonne montée et une très longue descente.

 

L'ascension est longue mais je sais que la descente sera salvatrice car je vais me laisser porter... Même si j'ai rattraper un bon nombre de coureurs, j'accuse le coupe à la Fouly. Je prends mon temps au ravito mais je n'ai plus de bonnes sensations...

J'ai hâte d'arriver à Champeix pour voir ma famille et me changer. mais avant cela, il reste 8km à parcourir et une belle côtelette avant de voir la base de vie...

Dans la montée, je suis vraiment dans le dur. Je n'arrive pas à avancer, j'ai froid et je commence à être déshydraté.

J'arrive enfin à Champeix après 10h de course. Je suis au plus mal et très fatigué. Je me change, essaie de manger mais c'est bof bof. La fatigue se fait vite sentir et j'ai très envie de dormir. Je vais donc me reposer un peu avant de reprendre la route...

 

En me voyant arrivé et repartir, ma femme est très inquiète car elle ne m'a jamais vu aussi fatigué... Je suis dans le dur c'est sûr.

Mon beau-père m'accompagne sur environ 1km et après je disparais dans la forêt. Prochaine base de vie, Trient.

 

Les 20 km qui séparent les deux bases se feront dans la nuit. Je ne suis pas le seul à être dans le dur et je rattrape même beaucoup de coureurs malgré mon arrêt d'une heure sur Champeix.

Je dois même parfois enjamber des personnes qui se sont arrêtées en plein milieu du chemin...

Il faut vraiment être très C** pour pratiquer un sport pareil et se mettre dans ces états là.

 

Avant de descendre sur Trient, il faut encore monter... Alors je monte encore et toujours. J'arrive à un ravito où je bois un peu de soupe, ça réchauffe mais je n'arrive à rien manger d'autre... Ça va être dur jusqu'à Chamonix.

Avant d'entamer la descente je croise à nouveau la petite famille à qui je donne RDV sur Trient. Mon beau-père m'annonce une descente de 45 minutes selon les concurrents précédents..." Ça va être long", me dis-je.

10 minutes plus tard, je suis en bas ??? Ils sont descendus sur les mains et en arrière les autres ???

 

Le ravito de Trient ou comment vouloir manger ce qu'il n'y a pas... Bref j'avais envie de plein de choses mais rien de ce qu'il y avait là-bas et pourtant il y avait du choix.

 

Il est l'heure  de mettre les voiles pour aller sur Vallorcine mais la sagesse me rattrape car en voyant l'ascension qui m'attend, je me rends rapidement compte que je n'ai plus la force physique et mentale d'aller au bout. Les temps que je me suis fixés sont largement dépassés. .

Je décide donc de rendre mon dossard et d'abandonner après 70km, 4000D+ et 15 heures de course.

 

Je reviendrai sur cette course pour vaincre le signe indien.

 

Un grand merci à mon assistance de choc sans qui cette belle aventure n'aurait pas été possible.


Trail des Hauts Forts

Quand on est en vacances et qu'une course est organisée à seulement 400 mètres de notre hébergement et ben on se laisse tenter.

 

23km et 1900m de D+, soit un départ de Morzine pour arriver sur Avoriaz en passant pas les Hauts Forts (le sommet le plus haut du secteur).

 

Le départ de la course est à 8h30 et en vacances c'est dur...

Comparativement aux autres coureurs, moi je pars quasiment "tout nu" (500ml d'eau, une compote et une barre de céréales) mais j'ai mes bâtons pour pousser fort dans la montée.

 

Stratégie de course, partir vite pour éviter les bouchons et après on verra bien. C'est surtout l'occasion de tester la forme du moment à seulement 3 semaines de la CCC.

 

Comme prévu le départ est rapide, très rapide... trop rapide.

Je suis dans le peloton de tête et dès la première grimpette, je lève le pied.

 

J'ai l'impression de me faire doubler par beaucoup de monde mais c'est la stratégie choisie.

Mais à la différence de certains coureurs, je pousse fort sur les bâtons en montée et je suis très léger et aérien en descente ce qui fait que je rattrape et double beaucoup de monde.

 

La course se déroule bien, je fais de rapides arrêts aux ravitos pour faire le niveau en eau et je repars...

 

Après 3h d'efforts, je suis arrivé en haut des Hauts Forts et j'entame la descente vers Avoriaz...

 

Je passe la ligne en 3h24 et en 47ème position. Je pensais être plus loin mais une chose est sûre, la forme est là.

 

 


Odlo High Trail Vanoise - Trail des 6 cols

Le 6 juillet 2019, je prenais le départ du 42km du Odlo High Trail Vanoise, un trail que j'avais déjà fait l'année dernière avec Damien.

 

Mais ce n'est pas un simple trail, c'est une course de skyrunning qui se déroule à plus de 2000 mètre d'altitude.

Ce sera une excellente préparation pour l'objectif de la saison à savoir la CCC.

 

Cette course est aussi l'occasion de passer un beau week-end en famille dans un superbe hôtel à Tignes où nous avons profité de la piscine et du jacuzzi.

 

Le départ de la course est  donné à 8h30 le samedi matin à Val d'Isère.

 

Pour éviter les bouchons de début de course, j'opte pour un départ rapide. Damien et JP, qui font l'épreuve en duo sont juste devant moi. Mais après quelques 200 mètres de course, je tombe la faute à une clôture électrique que je n'avais pas vue.

Pas de bobo, je continue mon chemin mais perds de vue JP et Damien et quelques places par la même occasion.

 

Le début de course est assez roulant et je me retrouve rapidement au premier ravito où je retrouve toute ma petite famille.

C'est à partir de maintenant que les choses sérieuses commencent à savoir un ascension de 1000m de D+. Première difficulté du parcours, un premier écrémage des concurrents sera fait.

Normalement, un ravito étai prévu en haut de cette belle montée mais les conditions météo de la semaine précédant la course ont obligé les organisateurs à le supprimer du coup il va falloir parcourir encore 10 km et un peu de D+ et D- avant de pouvoir recharger les batteries.

 

Lors de la même course l'année dernière, j'avais attrapé de grosses crampes lors de la longue descente vers Val d'Isère. Cette année, mieux préparé, je descends sereinement et rapidement.

 

 Arrivé en bas, je dois retrouver les miens, mais je suis ne avance sur mes prévisions. J'en profite pour bien me ravitailler et je les retrouve assez rapidement...

 

Maintenant, place au deuxième gros morceaux de la course, à savoir la montée jusqu'au col de l'Iseran (en fait on y passe 2 fois car on monte jusqu'à l'Aiguille Pers à plus de 3000m).

Arrivée au col, nouveau ravito et à nouveau je vois les miens... J'en profite pour bien boire et bien manger car il va falloir assurer pour la fin de course...

 

De retour au col de l'Iseran, il va falloir penser à descendre maintenant. Passage par le tunnel et longue descente vers Val d’Isère. J'aperçois enfin la ligne d'arrivée mais un signaleur m'indique le chemin de droite ??? Mais on s'éloigne vachement de la ligne et les 42km sont déjà parcourus !!! Autant dire que je prends un gros coup derrière la tête et la fin de course est très dure mentalement... J'ai plus l'envie et je suis totalement déshydrater et pris de crampes... J'en ai ma claque et je veux en finir...

Je termine tant bien que mal et pour la petite histoire, j'améliore mon chrono de la saison dernière ainsi que le classement..

 

Une belle course que je ferai sûrement à nouveau mais sur un format plus court cette fois.


Ultra Trail des Coursières.

bas

Samedi 11 mai 2019, c’est un des objectifs de cette saison. Le Trail des Coursières c’est aussi la course que nous avons choisi avec le club pour effectuer notre sortie annuelle. Une grande partie des coureurs de Corbas Running se sont engagés sur les différents formats que la course propose.

 

Pour moi le challenge est double. Inscrit sur l’Ultra avec ses 111km et 4600m de D+, cette course doit me servir de préparation pour la CCC mais je dois aussi la terminer.

 

JP sera notre chauffeur matinal pour nous rendre à St Martin en Haut. Nous partons de Corbas à 2h45. Le départ de la course est prévu pour 4h du matin.

 

Sur place je retrouve pas mal de monde, Lolo et Loïc, mais aussi Mickaël pour qui se sera le premier ultra.

 

Nous sommes en place pour le départ, et même bien en plcae juste sous l’arche. Lolo fait quelques photos avant les consignes de sécurité. Son idée est de partir à 6 et d’arriver à 6 (Lolo, Loïc, JP, Dam, Jean-Dom et moi)

 

Dès le départ, ils lâchent les chevaux et décident de partir vite, la course va être longue et je n’ai pas envie de me cramer de suite. Au bout de 2 kilomètres, mes camarades de jeu m’ont déjà semé.

 

L’idée de faire la course seul ne m’effraie pas car il en sera de même lors de la CCC. Je continue mon bonhomme de chemin à mon rythme. Mickaël est ses collègues me rattrapent au 8ème kilomètre. Nous resterons ensemble un bon bout de chemin avant le lever du jour.

 

Le jour pointe le bout de son nez, je réussi à rattraper mes camarades partis devant mais Jean-Dom n’est pas là, il est encore loin devant.

 

Nous arrivons tous ensemble au premier ravito. Je recharge mes gourdes en eau et m’alimente bien.

 

Nous repartons tous les 5 et taillons la bavette jusqu’au deuxième ravito où les femmes de Lolo et Loïc sont là pour assurer leur assistance. Un gros coup de stress pour elle car les deux compères sont très largement en avance par rapport à leur plan de course et horaires de passage.

Pour ma part, tout va bien mais une gêne au niveau du pied droit se fait sentir. Une ampoule commence à se former et celle-ci va avoir raison de moi. Mes camarades tiennent un très bon rythme et je commence à accuser le coup, je ralentis pour ne pas exploser d’autant que je me focalise sur cette ampoule qui me fait un mal de chien. Je vais devoir attendre le 61ème km pour la soigner à la base de vie. J’avance tant bien que mal mais j’arrive enfin à la base de vie.

Ma petite famille est là pour m’accueillir malgré le mauvais temps et le froid. Ça fait du bien au moral et ça fait du bien tout court de pouvoir se changer et soigner les petits bobos.

Je retrouve Jean-Dom qui a totalement explosé et qui veut finir la course avec moi. Je ferai les 55 derniers kilomètres accompagné. Jean-Dom a du mal, je vais donc devoir faire le saint Bernard sur cette fin de course. Nous continuons notre route. Ma petite famille me suivra jusqu’à la fin de la course et nous nous sommes donnés rendez-vous à des points stratégiques.

 

Mon pied va mieux et je peux retrouver un rythme potable, Jean-Dom suit et il se permet même de partir aux avants postes…

 

Comme un problème n’arrive jamais seul, je sens de l’eau me couler le long de la jambe. Mon bidon est percé !!! Tant pis j’en ai encore deux autres et je m’organiserai en fonction.

 

L’heure tourne et le temps est très changeant, avant le ravito du 83ème kilomètre, Jean-Dom prend un gros coup de mou et il s’arrête en pleine montée. Il me dit de continuer ma route et qu’il me rattrapera plus tard. J’avance à mon rythme sous une grosse averse. Arrivé au ravito d’Aveizé, j’informe l’organisation que Jean-Dom ne va pas bien et qu’il serait plus sage de l’arrêter. Il arrive 15 minutes après moi au ravito.

 

La grosse erreur fut de ne pas me déshabiller. Après un arrêt de 35 minutes durant lequel je me suis bien réchauffer, il faut repartir dans le froid. Il m’a fallu 30 bonnes minutes avant de me réchauffer et de retrouver des sensations.

 

Avant dernier ravitaillement, je soigne les derniers bobos et recharge l’eau. La fin est proche. Jean-Dom a retrouvé des couleurs mais il souffre sur cette fin de course.

 

Avant le dernier ravito, nous doublons des concurrents du 53 km, il ne reste plus beaucoup de distance à parcourir… La fin est proche…

 

Une dernière côte à gravir, dernière ligne droite et voilà le gymnase. Je passe la ligne avec Jean-Dom. Une haie d’honneur formée par ma femme et les copains du club nous accueille…

 

Je sonne la cloche, ça y est je suis finisher…. Je récupère mon cadeau et maintenant il est temps de se rendre au gite pour faire la fête et surtout manger…

 Il est temps de se reposer.

 


Trail des 3 Pucelles.

Pour peaufiner la préparation de l’Ultra Trail des Coursières, j’ai décidé de m’inscrire au Trail des 3 Pucelles qui se déroule à Seyssins dans la banlieue de Grenoble.

 

Le parcours est quasi identique à l’année précédente à savoir une montée de 12km et 1200m de D+ et une descente de 11km.

 

Je ne vise clairement pas un chrono mais simplement accumuler du dénivelé.

 

Il est 6h45 quand Eric passe me chercher à la maison, une bonne heure de route et on sera sur place.Le temps est nuageux et normalement, on ne devrait pas avoir de pluie. Le départ sera donné à 9h.

 

Il est 8h quand on arrive sur place, on récupère les dossards au gymnase et à la sortie, première grosse averse… Le terrain va être gras…

 

On file à la voiture pour se changer et ensuite direction l’échauffement et la ligne de départ. On croise pas mal de têtes connues don Dawa Sherpa qui nous saluera chaleureusement. Je croise aussi Anthony aka « Pti To » qui va faire la course en duo (il terminera à la deuxième place… Bravo l’artiste).

 

Je décide de partir léger sur cette course, mais avec un coupe vent qui me sera bien utile…

 

9h, c’est parti… Eric et moi partons prudemment pour ne pas nous cramer. Afin de mieux préparer les Coursières, j’ai pris mes bâtons qui me seront d’une grande aide dans la montée.

 

Au bout de 7km, Eric me dit de partir devant et que nous nous retrouverons à l’arrivée… Je m’exécute et pars. Mais 5km plus loin je dois faire une pause à cause de maux de ventre…

 

Je me sens mieux et repars de plus belle… Du coup je ne sais pas si Eric est devant alors j’accélère. La montée commence à être plus « sèche », nous approchons du tremplin olympique et ses marches interminables et toutes biscornues. Je passe sur le côté et monte assez rapidement en poussant fort sur les bâtons…

 

Ça y est je suis en haut, maintenant la descente se profile et je vais pouvoir attaquer. Je range les bâtons et j’allonge la foulée. Je retrouve Eric qui m’avait dépassé durant ma pause « détente ».

 

La descente est un pur bonheur, le terrain est gras et je m’amuse tout en glissant… Les kilomètres défilent et l’arrivée se rapproche. Nous sommes sur un bon rythme en descente et nous doublons quelques coureurs qui, eux, sont plus prudents du fait du terrain instable.

Nous terminerons la course en un peu plus de 2h30 avec un rayon de soleil pour nous accompagner, ce qui n’était pas gagné du fait d’une météo capricieuse.

 

Nous profiterons même du ravito d’arrivée avec ses pâtes et sa bière avant de repartir sur Lyon.

 

Rendez-vous pour la troisième édition.

 

 


Trail de Paladru.

Afin d’optimiser ma préparation pour l’Utra Trail des Coursières, je me suis inscrit au Trail de Paladru. Bien entendu, je dois faire de kilomètres donc j’ai choisi de participer au 50km avec ses 2000 de D+.

 

Ce sera l’occasion d’une bonne répétition surtout au niveau de l’alimentation en course.

 

Le départ est prévu pour 8h, les filles du club, Mélanie et Karine, sont inscrites sur le 29km. Je croise pas mal de tête connue et parmi elle Guillaume et Virginie qui sont d’anciens collègues.

 

Avant le départ, on prend une petite photo avec les filles.

 

3, 2, 1… Go. Ça part vite devant, je me mets légèrement en retrait pour gérer cette course avec pour objectif, finir en 6 heures.

 

La première bosse arrive, je sors les bâtons et c’est parti pour la grimpette. Dans la c^te, je double un grand nombre de concurrents qui sont partis trop vite. J’arrive tranquillement à trouver mon rythme tout en pensant à bien m’hydrater et bien m’alimenter.

 

La course se passe parfaitement bien, je réponds à mes SMS, je prends quelques photos et j’avance à mon rythme. A chaque ravitaillement je pense à faire les niveaux de mes gourdes.

 

Je tiens ma stratégie de course et tout se passe très bien, la tête et les jambes répondent bien. Un signaleur m’indique ma 102ème place au classement… Bizarre car je n’ai vu personne devant et personne derrière..

 

Je suis à mi-course en 2h30, je décide de ralentir le rythme pour finir facilement.

 

28km, j’arrive au 2ème ravitaillement ou plutôt devrais-je dire le paradis. Je prends le temps de contempler une table remplie de Granola et de petits saucissons… Je suis aux anges d’autant qu’il y a aussi des fruits secs. Je prends 5 minutes pour me faire un petit plaisir et je repars… Mais je ne peux pas rester ainsi, je décide donc d’appeler ma femme pour lui faire partager ce moment de pur bonheur (et accessoirement aussi lui dire que notre sortie en ski de rando de l’après-midi sera compromise la faute à une météo capricieuse).

 

Je ne croise personne durant environ 10km… Le doute commence à s’installer car il ne me semble pas avoir fait fausse route…

 

Au 40ème , juste avant un ravitaillement, je rattrape un groupe d’une quinzaine de coureurs. Je suis bien plus frais qu’eux et je sais qu’il reste une bonne bosse juste après le ravito. Je grimpe assez aisément et je double pas mal de monde.

 

Pour cette fin de course, je décide de gérer… je suis largement dans les temps que je me suis fixé et je ne veux pas finir dans le rouge…

 

Je décide de lever le pied. Quelques coureurs me doubleront. Au final je termine en 5h48 à la 89ème place.

Les filles m’ont attendu pour boire la bière du finisher. Nous irons ensuite prendre notre repas à l’arrivée qui ressemble fortement à un repas de cantine des écoles…

 

Une belle matinée vient de se dérouler, il est temps de rentrer pour aller se doucher et se préparer à la journée ski de rando du lendemain.

 

 


Foulées Vourloises.

Un semi-marathon pour se mettre en jambe ??? Et pourquoi pas ???

 

Ce sera en plus l’occasion de tester mes nouvelles Adidas Boston 7.

 

Le départ est prévu pour 9h. Damien passe me chercher à 8h en ce dimanche 17 mars. On arrive à Vourles, on récupère les dossards, on fait des photos avec le Corbas Running et on va s’échauffer un peu (mais pas trop, il ne faut pas exagérer…)

 

Le départ du 21 est donné avec le 10, autant dire que ça risque de partir fort et il va falloir trouver une allure sans se laisser emporter par la foule.

 

Je pars d’assez loin, Damien et Matthieu sont aux avant-postes.

 

Ça y est c’est parti, comme prévu ça part très fort devant. A la sortie du stade, je trouve mon allure sans me faire piéger.

 

Je vais pouvoir faire ma course tout en gestion… Les kilomètres défilent et je me sens vraiment bien, les jambes répondent et la tête suit.

 

10km, la première boucle est faite et j’entame la deuxième. Cela fait bizarre de voir un grand nombre de coureurs quitter la course quand moi je dois continuer… D’un coup je me retrouve tout seul… Personne devant et personne derrière.

 

Je me sens tellement bien que je m’octroie le luxe de répondre au téléphone… Ma mère qui me demande où je suis, quelle ne fût pas sa surprise quand je lui répondis que j’étais en course !!!.

 

15km, j’aperçois un coureur au loin, mon objectif est de le rattraper d’ici la fin de course d’autant que sur cette partie du parcours, il y a un bon raidillon.

 

Ça y est je l’ai eu et là je vois au loin un groupe de coureurs. Il me reste 4 kilomètres à faire.

 

Je décide d’accélérer le rythme histoire de bien faire monter le cardio et faire tourner les jambes..

 

9a passe, je double encore 3 coureurs de plus avant l’entrée dans le stade. Il reste 500mètres à parcourir, je relâche mon effort pour finir en 1h36 a une honorable 27ème place.

 

Voilà une bonne sortie qui rentre parfaitement dans ma préparation pour l’Ultra des Coursières.

 


Dahu Trail de St Symphorien d’Ozon.

Voici encore une course que j’apprécie tout particulièrement d’autant plus qu’elle se déroule à quelques kilomètres de la maison et que le parcours empreinte quelques sentiers de mes entrainements.

 

Cette année, la e parcours a été modifié. La trace fait un peu plus de 30km pour environ 1000m de D+.

 

Même si j’ai la volonté de faire bonne figure sur le parcours, cette course rentre dans ma préparation de l’Ultra Trail des Coursières qui se déroulera le 11 mai prochain.

 

Il est 7h30 quand tous les coureurs inscrits de Corbas Running se donnent rendez-vous au gymnase à côté de la ligne de départ.

 

Je me suis levé à 7h et arrive encore les yeux entre-ouverts, je sens que cela va être dur.

 

Nous nous rendons sur la ligne de départ et prenons quelques photos pour notre #collecteespacepyramide.

 

8h, le départ est donné. Devant ça part très fort avec Pti to et Laurent (@spode) qui mènent les débats.

 

Pour ma part je suis très prudent car la course va être très longue. Je fais mon petit bonhomme de chemin et remonte les concurrents petit à petit.

 

On m’annonce une 35ème place au kilomètre 11… Assez étonné du classement je continue sur le même rythme. Les jambes suivent bien.

 

Arrivé dans le Jurrasic, je croise Nora qui va à la rencontre des copains du club. On arrive au premier ravito, je fais le plein d’eau et repars. Quelques mètres plus loin, on rejoint les coureurs du 17km. Je me laisse porter par le rythme de certain… Les jambes tournent bien et les sensations sont là.

 

J’arrive au 17ème kilomètre où l’on m’annonce une 21ème place !!! Je n’imaginais pas avoir dépasser tant de concurrents que cela !!!

 

Maintenant il va falloir gérer la course d’autant que je ne connais pas très bien cette fin de parcours pour m’être perdu lors de mes repérages.

 

Je croise très peu de concurrents sur les 13 derniers kilomètres si ce n’est 3 kilomètres avant la fin où un attroupement de coureurs se forme. Je tente de maintenir ma 21ème place jusqu’à la ligne mais un souci technique avec ma puce électronique me rétrogradera à la 24ème place.

 

Ce n’est pas grave, mission accomplie… je suis une nouvelle fois finisher de ce beau trail.

 

Un grand bravo à mes copains de Corbas Running, à Pti To et Laurent pour leurs première et deuxième places respectives.

 

A l’année prochaine.

 


Hivernal des Coursières 2019.

Le Trail hivernal des Coursières est un incontournable dans la région lyonnaise et chaque année le niveau est très relevé.

 

Il s’agit d’une de mes courses favorites avec une organisation aux petits oignons.

 

Cette année encore je prendrai le départ du 30km avec ses 1200m de D+ en espérant faire mieux que l’année dernière.

 

Il est 6h quand le réveil se met à sonner. J’ai du mal à me réveiller, peut-être la faute à la cousinade de la veille ???? Ca y est je suis debout, mais en regardant le temps par la fenêtre autant dire que je n’ai pas envie d’y aller. La météo annoncée est un mélange de pluie et neige.

 

7h, je prends la route direction St-Martin-en-Haut et il pleut en arrivant sur place. Ma motivation est au niveau -19. Je file récupérer mon dossard et me préparer… Il va falloir y aller maintenant d’autant que le départ est donné à 8h.

 

Après un rapide échauffement, je me place sur la ligne de départ. Il y a beaucoup de monde devant moi et il va falloir jouer des coudes dès les premiers kilomètres pour se frayer un chemin.

 

C’est parti, devant ça part très fort. Je reste prudent et je double un certain nombre de concurrents.

 

Je sais que dès la première montée le rythme va fortement ralentir et c’est à ce moment que je vais pouvoir me replacer d’autant que le terrain est très gras et tout le monde va vouloir jouer la prudence.

 

Les kilomètres s’enchainent et je me sens de mieux en mieux, je monte bien et j’attaque en descente malgré les glissades… Je double en montée et en descente.

 

Le parcours a très peu changé depuis l’année dernière donc pas de surprise. Je pense à bien m’alimenter et à m’hydrater pour ne pas finir comme l’année dernière avec des crampes…

 

Je sais d’ores et déjà que mon chrono sera meilleur que celui de l’année dernière… Maintenant il faut gérer jusqu’au bout.

 

Il reste environ 2 kilomètres quand je sens une petite pointe au mollet… Un début de crampe ???

 

Je dois serrer les dents car la ligne d’arrivée n’est pas loin… Je relance fort pour finir en 3h22, 13 minutes de moins que l’année dernière dans des conditions déplorables…

 

Il est maintenant l’heure de rentrer à la maison, prendre une douche, boire une bière et faire la sieste.